Le FMC suscite un dialogue sur le contenu canadien dans l’ensemble de l’industrie
Sachant que le secteur audiovisuel canadien est à la croisée des chemins, nous devons collectivement redéfinir ce qu’est le contenu canadien. Au Fonds des médias du Canada (FMC), nous nous engageons à ouvrir le dialogue à titre de catalyseur de changement.
En 2016, le gouvernement a ouvert la porte à un nouveau cadre législatif et réglementaire. Ont suivi la Politique du Canada créatif, le Comité de révision législative, le rapport Yale, le défunt projet de loi C-10 et l’actuel projet de loi C-11. Avec un examen du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications à venir, des modifications aux règlements et aux lois sont à l’horizon, et la définition du contenu canadien est sur la table.
Le visage de l’industrie a beaucoup changé depuis l’implantation des premières structures et processus qui ont servi à définir le contenu d’ici. Les services de diffusion en continu donnent lieu à une nouvelle dynamique de pouvoir, à des débats sur la propriété intellectuelle ainsi qu’à des questions sur notre souveraineté culturelle. Selon Profil 2021, la production canadienne a diminué de 9 % au cours de la dernière décennie, alors que la production étrangère de sites et de services au pays a augmenté de 212 %. D’importantes questions ont été soulevées concernant la propriété intellectuelle et la définition même du contenu d’ici.
Par le passé, nos forces créatives ont longtemps raconté des histoires qui étaient rarement représentatives de l’étonnante diversité de notre pays.
À la lumière de ces faits, l’une des plus importantes discussions à avoir est possiblement celle qui
touche à la manière dont nous définissons le contenu canadien.
C'est à titre de plus grand bailleur de fonds du pays pour le contenu d’ici sur toutes les plateformes audiovisuelles que le FMC encourage cette réflexion. L’année dernière, nous avons soutenu plus de 1 400 projets de télévision et de médias numériques. Notre rôle est, en grande partie, de favoriser les idées. En plus d’écouter ce que l’industrie nous dit, nous façonnons nos programmes afin de répondre – dans la mesure du possible – aux besoins du marché, et nous posons des actions concrètes. La consultation est inscrite dans notre ADN.
Nous avons déjà commencé à nous questionner sur le contenu canadien, alors que notre présidente et chef de la direction, Valerie Creighton, a animé une discussion à Content Canada en compagnie de la directrice générale de Warner Bros. Discovery Access Canada, Melanie Nepinak Hadley; de la chef de la création et coprésidente de Blue Ant Studios, Laura Michalchyshyn; du producteur exécutif Richard Jean-Baptiste; et du chef du contenu à Uninterrupted, Vinay Virmani. Nous poursuivrons la discussion au cours des prochains mois, dans le cadre de nos consultations d’automne, par le biais d’une enquête à l’échelle de l’industrie, dans une série d’articles sur notre plateforme Web Futur et Médias et lors d’autres événements spéciaux.
Ces échanges n’auront pas pour but de déterminer ce qu’est le contenu de chez nous. Ils faciliteront plutôt la discussion au sein de notre industrie en permettant à autant de voix que possible de s'exprimer, alors que nous nous dirigeons vers un processus législatif et réglementaire continu pour définir le contenu canadien.
Nous ferons, par la suite, un compte-rendu de ce que nous aurons entendu et appris, en gardant en tête un fait : repenser le contenu d’ici est l'un des plus importants défis auxquels notre industrie est confrontée. Relevons-le avec force.
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Aidez-nous en participant au dialogue sur les médias sociaux. Donnez également votre propre définition du contenu canadien en utilisant le mot-clic #DefinirNotreContenu