La programmation canadienne 2023 à un moment charnière

La dernière fois que Futur et Médias a publié un article sur les programmations télévisuelles canadiennes, en 2021, le paysage du contenu était très différent. Cette année, les réseaux et services de programmation américains et leurs conglomérats médiatiques correspondants doivent faire face aux grèves de la Writers Guild of America et de SAG-AFTRA. Actuellement, la tendance aux États-Unis est de réduire les dépenses pour le contenu destiné à la diffusion en continu, alors que ce marché entre dans une période de consolidation. La propriété majoritaire du service de diffusion The CW passée à Nexstar, les émissions canadiennes originales, qui constituent une part plus importante de la programmation de The CW aux heures de grande écoute, en récolteront une plus grande visibilité.

Dans ce contexte, en plus d’autres changements médiatiques, des dirigeant·es de Bell Media, CBC et Corus se sont entretenues avec Futur et Médias pour expliquer comment leurs sociétés prévoient faire des affaires au cours de la prochaine saison de radiodiffusion canadienne, qui s’annonce intéressante.

Que recherchez-vous auprès des créateur·trices canadien·nes actuel·les? Combien d’émissions souhaitez-vous développer en tout temps, et quel l’équilibre idéal entre contenu scénarisé et non scénarisé?

Carlyn Klebuc, directrice générale, programmation originale, Bell Média : Nous recherchons toujours des histoires canadiennes et autochtones de grande qualité, racontées par de nouvelles voix. Il est aussi extrêmement important pour nous d’avoir des histoires puissantes et diversifiées qui reflètent tou·tes les Canadien·nes, parce que nous savons qu’ils·elles ont soif de voir leurs propres vies reflétées dans le contenu qu’ils·elles consomment. Nous avons récemment annoncé 96 titres, équivalant à plus de mille heures de contenu original bilingue, qui sont présentement en production ou en développement, ce dont nous tirons une grande fierté.

Le contenu non scénarisé joue un rôle important dans notre stratégie de programmation originale, car ces émissions sont extrêmement populaires sur toutes nos plateformes. Par exemple, la série documentaire Milliardaires assassinés est maintenant la série canadienne la plus écoutée sur Crave. Canada’s Drag Race demeure l’une des plus populaires sur Crave. The Amazing Race Canada a été l’émission canadienne la plus écoutée durant toute l’année de diffusion 2021-2022 sur CTV, et Farming for Love, sur CTV, est actuellement la téléréalité canadienne la plus écoutée de l’été.

Carlyn Klebuc, directrice générale, programmation originale, Bell Média

Barbara Williams, vice-présidente exécutive principale, CBC : Tous nos publics sont immensément intéressés par les séries dramatiques et les comédies. Cela représente donc une portion significative de ce que nous tentons de faire. Nous gardons notre plateforme Gem en tête lorsque nous créons ce contenu, et nous savons qu’il doit aussi vivre sur beaucoup d’autres plateformes (linéaires, sites Web, chaînes YouTube), donc nous sommes conscient·es de la portée de ce contenu. Nous savons que notre proposition de marque unique est d’être canadien·ne, de refléter le Canada contremporain, de parler à la diversité qui compose le Canada actuel, pas seulement dans les histoires que l’on raconte, mais aussi dans qui les raconte.

Sally Catto, directrice générale, divertissement, contenu factuel et sports, CBC : C’est excitant pour nous [à CBC], parce que cela nous laisse une gamme incroyable d’histoires qui nous intéressent, tant dans l’univers scénarisé que non scénarisé, avec une voix authentique, un point de vue clair — idéalement des histoires jamais entendues auparavant et qui interpelleront une grande variété de publics. Nos contenus ne visent pas tous le même objectif. Nous en commanderons certains pour un public très large, d’autres pour un public plus niché mais qui, selon nous, atteindront un groupe démographique précis. Il s’agit vraiment de faire entendre cette voix authentique et de refléter le pays. Nous sommes actuellement dans un cycle de développement, il est donc difficile de dire quel est ce chiffre en tout temps. Nous voulons un éventail suffisamment large pour avoir le sentiment de disposer d’un choix solide quant à ce que nous commandons. Il n’y a pas de chiffre magique. Cela dépendra chaque année de quelles émissions reviennent et de combien de nouvelles émissions nous avons l’intention de commander.

Lisa Godfrey, vice-présidente principale, programmation originale et Corus Studios, Corus : Nous n’avons pas d’exigences précises quant au nombre de séries en développement. Nous nous concentrons plutôt sur les idées qui feront bouger l’audimètre localement et qui ont un potentiel de vente internationale pour Corus Studios. L’équilibre des contenus dans notre portefeuille est à peu près égal entre les séries non scénarisées (art de vivre et contenu factuel), les séries pour enfants, les dramatiques scénarisées et les grandes téléréalités phares comme Top Chef Canada et Big Brother Canada.

Alors que le Canada s’oriente vers des modèles publicitaires linéaires et numériques combinés, quelle importance revêt aujourd’hui le fait que le contenu original s'appuie sur des méthodes existantes et nouvelles de diffusion du contenu? 

Justin Stockman, vice-président, développement et programmation du contenu, Bell Média : C’est important pour nous de rendre notre contenu disponible sur la plateforme de choix de nos téléspectateur·trices. Par exemple, des gens regarderont Transplant en direct sur notre réseau linéaire, et d’autres l’écouteront en rattrapage sur l’application CTV. La capacité de rejoindre nos publics où qu’ils soient offre de la flexibilité non seulement à nos téléspectateur·trices, mais aussi à nos client·es.

Justin Stockman, vice-président, développement et programmation du contenu, Bell Média

Barbara Williams (CBC) : Nous comprenons tout à fait que les comportements et habitudes du public changent, et ce, depuis longtemps. Nous devons veiller à distribuer notre contenu aux endroits où le public que l’on recherche nous trouvera. Une occasion de distribution relativement récente est la télévision connectée, qui constitue une superbe façon pour nous de joindre un public qui n’a peut-être plus d’abonnement à la télévision par câble. Nous voulons que Gem occupe une place centrale lorsque ces personnes allument leur télévision connectée et ainsi rendre le contenu de CBC facile à découvrir. Une de nos opportunités clés pour la distribution est de continuellement développer Gem pour qu’elle soit disponible sur plus de plateformes, que ce soit sur LG, Samsung ou Roku. Nous devons être sur chacune d’elles et nous ne ménageons pas nos efforts pour y parvenir. Nous tentons vraiment de joindre le public de 30 à 50 ans qui, par définition, est immensément diversifié au Canada, avec des expériences, cultures et ethnicités très variées. Nous avons pleinement conscience que nous ne pouvons pas rejoindre ces gens sur un support linéaire, comme cela se faisait avant. Il y a beaucoup plus de chances que cela arrive sur Gem, sur la télévision connectée ou sur YouTube.

Quels ont été les défis liés au fait d’annoncer du contenu original durant un ralentissement économique et en pleines grèves 2023 de la guilde américaine des scénaristes et de SAG-AFTRA? Quel effet cela a-t-il eu sur les grilles horaires linéaires, les nouvelles commandes et les renouvellements?

Justin Stockman (Bell Média) : Les trois dernières années ont été éprouvantes, mais notre engagement et nos investissements envers le contenu original n’ont pas fléchi. Bien sûr, c’est une saison automnale très différente et les effets de [la grève des scénaristes] aux États-Unis se font sentir, mais nous avons pleinement confiance en nos grilles horaires. Bell Média se maintient en bonne position pour traverser cette période d’incertitude, peu importe les imprévus que la grève des scénaristes pourrait engendrer.

Jusqu’à ce que l’on voie les grilles horaires des réseaux américains, nous ne pouvons pas confirmer la nôtre. Nous continuons de surveiller les plans d’urgence des réseaux américains en cas de grève et nous croyons que des changements aux horaires américains provoqueraient encore plus de modifications que prévu dans la programmation au fil de l’automne, ce qui ne fera qu’améliorer notre programmation déjà forte.

Barbara Williams (CBC) : Nous nous réjouissons des ententes que nous avons conclues avec [le réseau CW] et nous espérons que notre contenu fonctionne bien sur ce réseau. Nous ressentons moins que les réseaux privés les effets causés [par le ralentissement économique], car nous dépendons moins qu’eux des revenus de la publicité. Il s’agit quand même d’une partie importante de notre budget général, et cela a aussi un impact sur notre budget de programmation, donc nous ne sommes pas insensibles aux défis à relever pour continuer à proposer une programmation solide et de qualité, même en cas de pressions budgétaires.

Barbara Williams, vice-présidente exécutive principale, CBC

Sally Catto (CBC) : Il y a toujours une partie de notre financement qui implique des partenaires. Nos partenaires sont en place et ne se sont pas désistés. Habituellement, ces partenaires ne sont que des sociétés de distribution ou d’autres réseaux de diffusion, donc nous n’avons pas encore ressenti d’effets. Pour le moment, les choses se déroulent normalement pour nous.

La grève de [la guilde des scénaristes] a eu très peu d’effets sur nous, parce que nous travaillons largement avec des talents canadiens qui vivent principalement au Canada. Bien qu’il puisse y avoir quelques exceptions, nous avons été capables de les contourner assez aisément. Cela n’a assurément pas eu de conséquences sur nos productions. La grève [SAG-AFTRA] n’a pas non plus d’effet important sur nos productions, et certainement pas sur nos personnages principaux, nos distributions. Il pourrait peut-être y avoir des effets sur les rôles secondaires.

Lisa Godfrey (Corus) : Lors du dévoilement de notre programmation, nous avons annoncé 25 titres originaux de premier plan qui seront présentés en première sur nos réseaux de contenu art de vivre et factuel, dont 11 titres des Studios Corus, qui seront diffusés au cours de la prochaine année de diffusion. Avec la grève en cours, il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y ait des conséquences sur le calendrier des émissions américaines scénarisées, ce qui aura des effets sur les services concurrents de diffusion en continu ainsi que sur les réseaux de diffusion comme Global. C’est pourquoi Corus travaille sans relâche avec ses partenaires américains à l’élaboration d’un plan visant à offrir au public une programmation attrayante cet automne, tout en lui proposant la gamme de contenus canadiens originaux qu’il attend de nous, dans l’ensemble de nos réseaux.

Quelle est l’importance des formats internationaux dans votre stratégie de contenu globale? Comment faites-vous pour que la qualité des versions canadiennes corresponde à celle des versions originales et étrangères?

Justin Stockman (Bell Média): Nous tirons une grande fierté des relations que nous avons développées avec nos partenaires internationaux. Nous cherchons toujours à avoir une spécificité canadienne qui plaira à nos publics, tout en préservant l’intégrité d’une franchise que les adeptes du monde entier ont appris à aimer. C’est la raison pour laquelle les séries de format international nous réussissent bien et continuent d’être un élément important de notre stratégie globale de programmation originale.

Par exemple, l’entreprise créatrice du format Drag Race, World of Wonder, est coproductrice de Canada’s Drag Race, et RuPaul en est producteur exécutif. The Amazing Race Canada demeure un grand succès qui, bien qu’il se base sur un format éprouvé, met en lumière beaucoup d’histoires proprement canadiennes qui ont touché les téléspectateur·trices canadien·nes à travers le pays durant neuf merveilleuses saisons. Quant à ce qui s’en vient, une autre série que nous sommes ravis d’amener au Canada est la version anglaise et française de The Traitors, avec The Traitors : Canada [et Les traîtres], [AL5] dont la production débutera très bientôt et qui sera au cœur de la grille d’automne de CTV.

Sally Catto (CBC) : Nous portons beaucoup d’attention à la manière dont nous respectons les limites et les règles du format, tout en nous assurant que nous le faisons d’une manière qui soit fidèle au Canada et qui reflète les Canadien·nes. Family Feud Canada en est un excellent exemple. Nous avons vraiment défriché le pays pour trouver des familles qui reflètent non seulement des régions de partout au Canada, mais aussi de différentes origines culturelles. Même sur nos plateaux, nous reflétons le Canada. Dans chaque aspect de la production, nous portons une grande attention à la manière de parler à nos publics.

Sally Catto, directrice générale, divertissement, contenu factuel et sports, CBC

Lisa Godfrey (Corus) : Nous choisissons délibérément les formats sur lesquels nous nous concentrons et nous avons continuellement livré des formats qui sont des moteurs d’audience et qui suscitent l’engagement de publics dans tout le pays. Big Brother Canada, Top Chef Canada et ET Canada sont les trois séries dans lesquelles nous investissons, et cet investissement a donné des versions canadiennes améliorées de ces marques. Regardez seulement les réseaux sociaux : l’engagement en ligne démontre que le Canada produit certaines des versions les plus fortes de ces émissions. Nous venons d’annoncer les nouvelles saisons de Big Brother Canada et de Top Chef Canada lors de notre conférence de presse, et nous avons hâte d’offrir au public de nouveaux épisodes de ces émissions.

Quels défis pose la programmation d’un contenu de format plus court par rapport à un contenu destiné à la télévision ou un long métrage? Quelle sera l’importance de la longueur du contenu à l’avenir, pour la programmation linéaire et à la demande?

Carlyn Klebuc (Bell Média) : Nous ne cherchons pas des contenus d’une longueur spécifique. Notre mandat est de produire du contenu canadien et autochtone de haute qualité qui reflète tou·tes les Canadien·nes. De plus, avec Crave, nous ne nous restreignons pas à des émissions linéaires de durées fixées, ce qui nous donne encore plus de flexibilité.

Barbara Williams (CBC) : Le public s’intéresse à différents formats de contenu. L’intérêt pour les formats courts est énorme, ce qui n’était pas le cas il y a dix ou vingt ans. Parfois, l’équipe de Sally [Catto] commande des séries de courte durée pour Gem, avec des épisodes de dix ou quinze minutes. Il peut s’agir d’émissions scénarisées ou non, mais on ne se sent pas obligé·es de s’en tenir aux formats traditionnels. Plus extrême encore, un programme comme Street Cents n’apparaît que sur TikTok en format très court de deux minutes, et c’est ce que le public veut sur cette plateforme.

Nous prenons d’autres choses qui pourraient être faites d’une manière très traditionnelle, comme BlackBerry en tant que long métrage, et nous nous demandons comment ce contenu pourrait être utilisé autrement, dans quels autres formats il pourrait être présenté, sur quelles autres plateformes il pourrait avoir du succès. BlackBerry a été transformé en série télévisée en trois épisodes, un peu différente du film bien qu’ancrée dans le même contenu. Ce que nous avons appris en tant que créateur·trices, c’est que nous devons ratisser très large et être ouvert·es dans notre réflexion sur la manière dont un format est le mieux adapté pour raconter l’histoire que vous essayez de raconter, et pour atteindre le public visé sur la plateforme sur laquelle vous essayez d’être. Et il y a beaucoup de variété dans ce domaine.

Lisa Godfrey (Corus) : Corus recherche du contenu original basé sur les meilleures idées de contenu, avec la capacité d’offrir des contenus de différentes durées sur nos diverses plateformes linéaires, sur demande et de diffusion en continu, comme STACKTV. Des séries scénarisées en plusieurs épisodes aux capsules courtes animées sur W Network, des grandes téléréalités comme Big Brother Canada aux nouvelles séries art de vivre comme Bryan’s All In.

Lisa Godfrey, vice-présidente principale, programmation originale et Corus Studios, Corus

Comment planifiez-vous maintenir et accroître la représentation adéquate, la diversité des voix et les scénarios inclusifs, à la fois devant et derrière la caméra? Comment les coproductions s’intègrent-elles dans cette stratégie?

Justin Stockman (Bell Média) : L’amplification des voix diverses est au cœur de notre stratégie de programmation originale : plus de 45 % des projets originaux de Bell Média pour 2023-2024 sont dirigés par des créateur·trices issu·es de communautés de la diversité, et, avec d’autres annonces prévues d’ici la fin de l’année, ce chiffre dépassera même les 50 %.

Les coproductions sont assurément intéressantes, car elles nous donnent l’occasion de travailler avec d’autres réseaux de diffusion pour atteindre des publics plus larges et diversifiés, et c’est donc quelque chose que nous cherchons à faire plus souvent. Little Bird en est un excellent exemple : nous avons collaboré étroitement avec nos partenaires de production d’APTN pour produire la toute première série dramatique originale de Crave. Nous attendons également avec impatience la prochaine série comique originale de Crave/APTN, Don't Even, d’Amber-Sekowan Daniels, qui vient d’entrer en production. Nous sommes aussi très enthousiastes quant à notre prochaine liste de contenus originaux qui célèbrent la diversité du Canada, avec des titres tels que Bria Mack Gets a Life de Sasha Leigh Henry, Late Bloomer, créé par Jasmeet Singh Raina qui tient également la vedette, et Festivale, la première série d’anthologie bilingue du Canada, en partenariat avec le Bureau de l’écran des Noirs, qui est encore en cours de développement.

Sally Catto (CBC) : C’est une chose à laquelle nous pensons tous les jours et dans toutes les décisions que nous prenons. Nous avons procédé à un certain nombre de changements au sein de CBC, dans nos équipes de développement et de production, pour nous assurer que les personnes qui participent à l’élaboration de projets et au processus de prise de décision sur des projets reflètent vraiment le pays. Cela se passe donc en partie en interne. Nous avons pris un certain nombre d’engagements, comme celui pris en 2021 qui exige qu’au moins trente pour cent de tous les rôles créatifs clés sur les nouvelles séries originales scénarisées et non scénarisées de CBC commandées à des sociétés de production indépendantes soient occupés par des personnes qui s’identifient comme autochtones, noires ou de couleur, ou des personnes vivant avec un handicap. Nous devons vraiment soutenir les nouveaux talents dans ce pays, les guider et travailler avec eux au fil de leur ascension dans l’industrie. Nous sommes très enthousiastes quant à notre programmation de cette année et vous pouvez le voir à travers Bones of Crows, Black Life, Allegiance, One More Time et Bollywed. Nous faisons vraiment des efforts. C’est essentiel pour nous.

Lisa Godfrey (Corus) : En tant que société de diffusion, nous avons la responsabilité de commander du contenu et des histoires qui reflètent tous les Canadien·nes, et Corus s’est engagé à prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que la représentation soit présente dans nos histoires. Nous tirons une fierté de compter, dans notre portefeuille Corus Studios, des titres comme Hoarder House Flippers, Gut Job, Styled, Deadman’s Curse, Fire Masters et The Big Bake, qui mettent en relief notre engagement continu pour mettre la diversité devant et derrière la caméra. History Canada met en vedette une diversité de voix sous-représentées avec ses six titres documentaires et factuels, nouveaux ou qui reviennent pour une nouvelle saison cette année, dont True Story, Our War, Sounds Black, Deadman’s Curse et Backroad Truckers. Nous avons également hâte de voir la nouvelle série scénarisée Robyn Hood, qui sera diffusée cet automne sur Global.


Cameron Archer
Cameron est un rédacteur indépendant actuellement basé dans le centre de l'Ontario. Il a contribué au site TV, eh? de 2012 à 2013, et au magazine Canadian Screenwriter de la Writers Guild of Canada de 2011 à 2020. Il a interviewé de nombreux scénaristes et showrunners, dont Floyd Kane (Diggstown), Evany Rosen et Kayla Lorette (New Eden), Marsha Greene (Mary Kills People) et Sami Khan (Transplant). Cameron est titulaire d'un baccalauréat en études cinématographiques de l'Université Carleton et s'intéresse toujours à l'histoire de la télévision et des médias canadiens.
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