Le contenu canadien suscite un réel intérêt auprès de l’Europe et des États-Unis

Des études, uniques en leur genre, se penchent sur les données d’exportation d’émissions de télévision et de films canadiens
et révèlent plusieurs tendances clés pouvant servir à stimuler les ventes mondiales

Toronto, le 30 mai 2017 – Le Fonds des médias du Canada (FMC) a contribué à deux nouvelles études de l’Association canadienne des producteurs médiatiques (CMPA), révélant que la demande européenne pour du contenu télévisuel et cinématographique canadien est comparable à la demande provenant des États-Unis. Ces nouvelles études, publiées aujourd’hui, analysent les tendances clés et les données de vente mondiales de la dernière décennie dans le but de recenser les possibilités d’augmenter les ventes à l’étranger et d’assurer la compétitivité du contenu canadien sur la scène mondiale.

Un examen des données d’exportation de contenu télévisuel tirées de projets financés par le Fonds des médias du Canada indique qu’entre 2006 et 2016, les préventes internationales de contenu télévisuel canadien s’élevaient à 155,3 M$ pour les États-Unis, alors que pendant la même période, elles représentaient un montant presque égal pour l’Europe, soit 155,1 M$. Selon une répartition par pays, le Royaume-Uni arrive en tête de liste avec 90,4 M$, suivi par la France (25,1 M$), l’Irlande (22 M$), la Suisse (6,3 M$), les Pays-Bas (4,7 M$), l’Allemagne (4,4 M$) et l’Autriche (2,1 M$). Une analyse séparée a évalué les films canadiens financés par Téléfim Canada vendus à l’échelle internationale. L’étude a montré que parmi les 20 films canadiens les plus vendus dans le monde entre 2005 et 2013, 42 % (74 M$) étaient vendus en Europe, tandis que 39 % (58 M$) l’étaient aux États-Unis.

« Le FMC est ravi de s’associer à d’autres organismes de l’industrie pour cette importante recherche, qui met en lumière les difficultés auxquelles se butent les créateurs canadiens dans l’exportation de contenu et les débouchés qui s’offrent à eux à ce chapitre, a déclaré Valerie Creighton, présidente et chef de la direction du FMC. Pour avoir du succès sur le marché mondial, les créateurs du pays doivent avoir en main les outils dont ils ont besoin pour percer. Cette recherche constitue la première étape en vue de cerner les occasions et ainsi mettre sur pied des initiatives pour soutenir l’exportation de contenu, comme la promotion, de nouveaux fonds et d’autres recherches. »

« Des spectateurs du monde entier découvrent ce que les Canadiens savent depuis longtemps – nos créateurs de contenu talentueux produisent certaines des histoires les plus captivantes et les plus divertissantes racontées à l’écran en ce moment », a soutenu Reynolds Mastin, président et chef de la direction de l’Association canadienne des producteurs médiatiques. « Les résultats de ces études vont aider les décideurs et les producteurs à collaborer à l’élaboration d’une stratégie d’exportation exhaustive qui renforcera la découvrabilité du contenu canadien à l’étranger et maximisera la possibilité d’accroître encore plus les ventes à l’étranger. »

« Au sein du marché mondial actuel, les producteurs de contenu canadiens peuvent saisir les occasions qui se présentent au-delà de nos frontières comme jamais auparavant », a ajouté Carolle Brabant, directrice générale, Téléfilm Canada. « L’exportation de productions canadiennes est essentielle à la viabilité et à la santé à long terme de l’industrie audiovisuelle du Canada et représente une autre façon de diversifier les sources de financement offertes à l’industrie, une priorité stratégique pour Téléfilm Canada. Téléfilm Canada continue de promouvoir avec fierté le talent et encourage l’exportation des productions canadiennes, plus particulièrement grâce à notre présence dans les marchés internationaux, et les résultats de cette étude serviront de base pour l’industrie alors qu’elle parachève sa stratégie d’exportation. »

Une analyse plus poussée des données permet de cerner d’importants renseignements stratégiques sur les marchés qui peuvent aider les producteurs à présenter leurs projets afin qu’ils aient un fort attrait sur la scène internationale. Par exemple, il a été démontré que les drames en anglais représentaient le genre le plus important au niveau des exportations, autant pour les films que pour les émissions télévisées. Au cours des 10 années à l’étude, un total de 167,5 M$ ont été générés à partir des préventes de films dramatiques canadiens, suivi par 32,4 M$ pour les comédies et 31,8 M$ pour les longs-métrages de science-fiction. Du côté de la télévision, selon les données du Fonds des médias du Canada, les séries dramatiques ont pris la part du lion des préventes internationales avec un total de 206,8 M$, suivies par les documentaires (39,2 M$) et l’animation (38 M$).

« Il y a moins d’occasions sur le marché international pour les productions originales en français, malgré leur qualité et leur créativité », a souligné Hélène Messier, présidente-directrice générale de l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM). « Nous devons nous assurer que toutes les productions canadiennes profitent de mesures qui les aideront à attirer des partenaires internationaux et à augmenter les ventes à l’exportation. »

Les deux rapports se terminent par des recommandations sur des moyens d’accroître les exportations de contenu canadien. On suggère notamment que le Canada élabore une stratégie d’exportation nationale concertée soutenue par une information commerciale fiable relativement aux ventes internationales. Des initiatives semblables mises en place au Royaume-Uni, en France et en Allemagne ont été mentionnées comme étant des modèles de premier ordre que le Canada devrait examiner alors qu’il conçoit sa propre stratégie d’exportation. De plus, les études recommandent un investissement accru à l’étape de la conception d’un projet ainsi que la mise en œuvre de meilleures mesures incitatives pour les coproductions internationales.

AU SUJET DE L’ÉTUDE

Les deux études, Exportation de la télévision canadienne à l’échelle mondiale et Exporter les longs métrages canadiens sur les marchés mondiaux, ont été rédigées par Comunications MDR et commandées par l’Association canadienne des producteurs médiatiques (CMPA), en partenariat avec l’Association québécoise de la production médiatique (AQPM), le Fonds des médias du Canada et Téléfilm Canada.

À propos du Fonds des médias du Canada
Le Fonds des médias du Canada (FMC) favorise, développe, finance et promeut la production de contenus canadiens et d’applications pour toutes les plateformes audiovisuelles. En outre, il oriente les contenus canadiens vers un environnement numérique mondial concurrentiel en soutenant l’innovation de l’industrie, en récompensant le succès, en favorisant la diversité des voix et en encourageant l’accès à des contenus grâce à des partenariats avec les secteurs public et privé. Le FMC reçoit des fonds du gouvernement du Canada et des distributeurs de services par câble, par satellite et par IP du pays. Veuillez visiter cmf-fmc.ca.

L’ASSOCIATION CANADIENNE DES PRODUCTEURS MÉDIATIQUES
L’Association canadienne des producteurs médiatiques (CMPA) est le plus important organisme de défense des producteurs indépendants composé de membres. Il représente des centaines d’entreprises consacrées au développement et à la distribution de contenu en langue anglaise créé pour la télévision, le cinéma et les médias numériques. La CMPA travaille à promouvoir le succès continu du secteur canadien de la production et à assurer un avenir à du contenu diversifié créé par des Canadiens et destiné à un auditoire national et international. www.cmpa.ca

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Kyle O’Byrne
Association canadienne des producteurs médiatiques
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