[VIDÉO] Halifax : 4 voix influentes de l’industrie des écrans
Le deuxième épisode de Gros plan sur l’Atlantique se déroule à Halifax, où l’animatrice Gaëlle Essoo s’entretient avec quatre figures qui redéfinissent le secteur de l’audiovisuel en Nouvelle-Écosse. Ces cinéastes et producteurs révèlent comment la pluralité des voix et l’empathie nourrissent les récits régionaux, et pourquoi les histoires de la région Atlantique sont essentielles à la culture canadienne.
Nous débutons l’épisode au Musée Africville, où la cinéaste et leader communautaire Juanita Peters réfléchit au rôle de la narration dans la préservation de l’histoire des Afro-Néo-Écossais, ainsi qu’à son engagement pour améliorer l’accès aux personnes sous-représentées dans l’industrie cinématographique. Le cinéaste Andre Anderson se joint à la discussion, et ensemble, ils évoquent l’importance de la communauté et de la collaboration pour assurer une représentation plus authentique des réalités afro-néo-écossaises à l’écran.
Nous rencontrons ensuite bretten hannam, cinéaste dont le dernier long métrage, Sk+te'kmujue'katik (At the Place of Ghosts), a été présenté au Festival international du film de l’Atlantique, où il a remporté le prix Gordon Parsons du meilleur long métrage de l’Atlantique. Iel partage les liens profonds entre territoire, culture et identité dans son œuvre, ainsi que son engagement à porter à l’écran des récits mi’kmaq et bispirituels.
La conversation se poursuit avec Jason Levangie, un des producteurs de Sk+te'kmujue'katik (At the Place of Ghosts), qui aborde les réalités de produire en Nouvelle-Écosse et les avantages de travailler dans un écosystème créatif de plus petite taille. Le duo revient également sur le processus collaboratif et créatif derrière leur plus récent projet.