Nos 5 articles les plus lus en 2025
Entre réformes politiques, fierté culturelle et révolution technologique, l’année 2025 n’a pas été de tout repos pour le secteur audiovisuel. Nos cinq articles qui ont le plus captivé les lecteurs de Futur et médias en témoignent : des textes qui parlent de mouvement patriotique, de découvrabilité, de la francophonie et d’éthique.
Quand Vikie Pedneault rend l’environnement viral
Par Martin Grenier
Le succès que connaissent les courtes capsules de Vikie Pedneault sur les réseaux sociaux n’est pas fortuit. La biologiste marine et vulgarisatrice scientifique y combine humour, créativité et rigueur pour accrocher son public, tout en le sensibilisant à la protection de l’environnement. Grâce au soutien du Programme pilote pour la création numérique du FMC, celle qui anime aussi Drôlement débrouillards à Télé-Québec a pu développer des capsules documentaires approfondies, poursuivant son objectif de démocratiser la science et de changer la façon dont on parle d’écologie. Pour en apprendre plus sur le parcours de Vikie Pedneault – aussi connue sous le pseudonyme Biolovik – cliquez ici!
Francophones hors Québec : la relève qui rayonne
Par Camille Laurin-Desjardins

Le milieu minoritaire francophone en cinéma et en télévision n’échappe pas aux difficultés que l’industrie rencontre depuis plusieurs années. Malgré tout, les organismes qui défendent leurs intérêts prennent de l’ampleur et des projets entièrement produits et tournés à l’extérieur du Québec voient le jour. Malgré moi, une série de fiction produite par la boîte de production franco-manitobaine et métisse Wookey Films, et 11h11, une série francophone tournée à Toronto, sont la preuve que la production francophone hors Québec persiste et prospère. Découvrez-les ici.
Il était une fois des livres adaptés à l’écran
Par Mathilde Roy

Les adaptations d’œuvres littéraires sont de plus en plus nombreuses à la télévision et au cinéma. On pense notamment aux séries Premier trio et Murdoch Mysteries, ou au film Mille secrets mille dangers, tiré du roman québécois éponyme. Soutenu par un programme destiné aux séries télé issues d’adaptation d’œuvres littéraires québécoises de la SODEC et du FMC, ce phénomène séduit les producteurs et les diffuseurs, qui y voient un gage de succès. Toutefois, si les adaptations permettent d’élargir le public des œuvres, elles exigent un travail créatif rigoureux. Lisez l’article pour en apprendre plus sur ce mouvement en essor, menant plusieurs projets de la page à l’écran.
Acheter local, jusque dans sa télé
Par Mathilde Roy
Devant les tensions commerciales avec nos voisins du Sud, « acheter local » ne s’est pas limité aux produits d’épicerie : le mot d’ordre s’est rendu jusque dans nos habitudes de visionnement. Des plateformes comme ICI TOU.TV, CBC Gem, Crave et illico+ ont enregistré des hausses marquées d’abonnements et de temps d’écoute, et un grand nombre de Canadiens ont dit vouloir résilier leurs abonnements à des plateformes américaines comme Netflix ou Disney+. Portée par un regain de fierté canadienne et des campagnes soulignant la valeur du contenu « fait ici », cette tendance relève selon certains d’un acte culturel et identitaire. Apprenez-en davantage sur le mouvement patriotique qu’a connu la télé d’ici cette année en lisant notre article.
Documenter le sensible: la délicate question du consentement
Par Philippe Jean Poirier
Aborder un sujet sensible dans un documentaire exige un travail éthique minutieux, surtout lorsque des personnes marginalisées ou survivantes de traumatismes sont impliquées. Dans le cadre de la conférence Naviguer le sensible aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), des cinéastes comme Lamia Chraibi et Émilie B. Guérette ont discuté de l’importance d’un consentement continu avec les protagonistes. Pour en apprendre davantage sur cette posture qui redessine les contours du cinéma documentaire contemporain, c’est par ici.